Chaque année le 26 septembre la Terre célèbre la Journée mondiale de la contraception.

De nombreuses organisations non-gouvernementales dans différents pays soutiennent la célébration de cette date qui a pour but essentiel la réduction du nombre de grossesses non désirées. Plusieurs la considèrent comme une altérnative de la lutte contre l’avortement.

La journée mondiale de la contraception s’adresse avant tout à tous jeunes qui se préparent ou viennent de commencer leur vie sexuelle. Les statistiques sont peu réconfortantes: en France un quart des jeunes de 15 à 24 ans a sa première relation sexuelle sans contraception et plus de 28 000 avortements ont lieu chez des filles de moins de 18 ans.

Presque chaque femme qui a une vie sexuelle active pense comment se préserver de la grossesse indésirable.  A nos jours des médecins nous proposent toute une variété des méthodes de contraception.

Passez le test afin de savoir laquelle vous convient le mieux.

Comment vous choisissez des vitamines?

• A. Je prends des vitamines uniquement d’après des conseils de mon médecin.
• B. Je préfère les vitamines en formes des gommes à macher.
• C. Je fais un planning et je les prends dans les horaires strictes.
• D. Je les prends de temps en temps, car j’oublie.

Que pensez-vous de jours de menstruation ?

• A. C’est une partie intégrante et naturelle dans ma vie.
• B. Ces jours rendent ma vie encore plus compliquée.
• C. Je voudrais les oublier pour toujours.
• D. Je me sens très gênée pendant la menstruation.

Utilisez-vous des tampons hygiéniques?

• A. Je les achète que du matériel bio.
• B. Non, car c’est très incommode d’avoir un objet étranger dans son corps.
• C. Parfois.
• D. J’oublie de les changer.

Visitez-vous souvent un gynécologue?

• A. Une fois pas an.
• B. J’essaie de ne pas visiter les médecins.
• C. Je ne les vois que quand j’ai un problème ou une question.
• D. Non, je ne les visite pas, car je n’ai pas le temps.

Résultats du test

• Plus de réponses A: Vous préférez tout le naturel et ne supportez pas les interventions dans votre organisme. Votre choix alors sont les préservatifs.
• Plus de réponses B: Vous avez l’habitude de vivre au petit bonheur et même dans le sexe rejetez la responsabilité sur votre partenaire. Si vous ne voulez pas avoir d’enfants, peut-être il vaut mieux d’envisager la méthode irréversible de la stérilisation.
• Plus de réponses C: Vous aimez tout contrôler, sans avoir confiance à votre partenaire, car vous avez besoin des garanties partout. Des contraceptifs oraux ou une spirale ultra-utérine.
• Plus de réponses D: L’essentiel pour vous sont votre confort et commodité. Ce qui vous conviendra sera un patch contraceptif.

La pilule du lendemain sera désormais en vente libre pour les jeunes filles de moins de 16 ans, qui devaient jusqu’alors présenter une ordonnance. Cette pilule contient les mêmes composants actifs d’une pilule classique, mais à des doses plus fortes et peut empêcher la grossesse si elle est prise dans les 72 heures après un rapport sexuel non protégé.

Cette décision prise a provoqué des controverses politiques. Les adversaires de la vente libre des pilules du lendemain parlent des dangers pour la santé des jeunes filles et de l’atteinte aux droits de leurs parents.

Il faut insérer un dispositif intra-utérin aux filles de 11-12 ans pour les protéger de la grossesse involontaire, conseille le professeur James Trassell de l’Université de Princeton. Selon les spécialistes, ce dispositif protège à 100% contre la grossesse par rapport aux pilules.

En plus, le stérilet prévient de la grossesse jusqu’a cinq jours après l’acte sexuel. Le stérilet émet du cuivre qui influence le liquide de l’utérus et prévient la fécondation. Une pilule n’est effective que pendant 72 heures après le sexe.

L’analyse de 42 recherches, où 7 034 femmes ont pris part, a constaté des différences statistiques de l’effectivité du stérilet et des pilules. Il s’est trouvé que le risque de la grossesse sous l’utilisation du stérilet fait 0,09%, des pilules – 1-3%. Ayant pris en considération qu’on insère le stérilet pour quelques années, cette stratégie est moins chère que l’utilisation des pilules.

Selon les résultats d’une recherche menée, le National Health Service (NHS) a proposé de vendre des moyens contraceptifs aux jeunes filles à partir de 13 ans sans ordonnance.

Lors de la recherche, NHS a permis à cinq pharmacies situées au sud-ouest de Londres de vendre des contraceptifs oraux sans ordonnance aux jeunes filles de 16 ans. Les cas de la grossesse parmi les adolescents sont plus fréquents dans cette partie de la ville.

46% de jeunes filles qui ont acheté des contraceptifs d’après ce schéma l’ont utilisé pour la première fois. Les jeunes filles éprouvent de la gêne à demander au médecin au sujet de pilules contraceptives, mais elles se sentent bien à l’aise dans des pharmacies où il est peu probable de rencontrer des connaissances.

Lors de la vente de contraceptifs aux jeunes filles de moins de 16 ans, le pharmacien doit essayer de persuader la cliente de discuter de cela avec ses parents. Le pharmacien doit être rassuré que la jeune fille se rende compte de ses actes et aura des relations sexuelles et que cela ne va pas dépendre du fait si on lui vend ou on ne lui vend pas des contraceptifs. L’employé de la pharmacie doit également être sûr que dans le cas ou il ne lui vend pas de contraceptifs, la santé de la jeune fille n’est pas en danger.

Dans la banlieue de la capitale des Philippines habitent des gens riches. Plusieurs maisons et propriétés sont évaluées à quelques millions d’euros. Pour un petit état ce sont de grandes sommes d’argent. Néanmoins, les autorités de cette banlieue ont pris la décision que la population locale ne pourra pas acheter même un paquet de préservatifs à la pharmacie sans ordonnance. Bien entendu que tous les autres moyens contraceptifs vont être vendus sur ordonnance du médecin, qui devra l’écrire selon les règles.

Les représentants des autorités, défendant ardemment le catholicisme, soulignent que l’accès incontrôlé aux moyens contraceptifs aboutit à la perversion de la population et provoque des rapports sexuels avant le mariage. Cette déclaration est devenue la cause d’un nouveau décret.

Bientôt après l’adoption de cette nouvelle lois, les rues de la ville ont été inondées par les opposants à cette lois, qui assurent que c’est une enfreinte aux droits de l’homme.

Les opposants accentuent l’attention sur le fait que la population de l’état se compose de plus de cent millions d’habitants. Plus de 30% de la population sont au seuil de la pauvreté. Le gouvernement du pays, par contre, devrait encourager l’utilisation de la contraception parmi ses habitants pauvres. Ces dernières années, la populations des Philippines a augmenté de plus de 2%, ce qui dépasse le pourcentage d’autres pays d’Asie.

Les chercheurs américains ont annoncé une nouveauté dans le domaine de la fabrication des médicaments contraceptifs pour les hommes.

Les savants soulignent que la sphère réproductive d’une femme est plus facile à contrôler que celle d’un homme. Le mécanisme dans l’organisme féminin produit une cellule reproductrice par mois, l’organisme de l’homme produit 1 000 spermatozoïdes par seconde. Ce qui cause des difficultés pour la création des pilules contraceptives masculines.

Des savants de l’Université de Colombie ont créé une pilule qui bloque la capacité de l’organisme masculin à assimiler la vitamine A, nécessaire pour le développement des spermatozoïdes. Les autres fonctions de l’organisme, liées à le vitamine A, ne sont pas perturbées. Prochainement, les savants vont établir les doses et la fréquence d’utilisation de ce médicament.

Les méthodes de contraception contemporaines ont apparu il y a des dizaines d’années. Par exemple, les pillules sont entrées sur le marché en 1961. Leur effet est basé sur le changement du fond hormonal de la femme à l’aide des hormones artificielles.

Cette méthode est assez efficace mais elle a également des effets secondaires qui influencent l’organisme féminin en général en augmentant le risque des maladies cardio-vasculaires, etc. En outre, ces pillules doivent être prises quotidiennement. Pour ces raisons, l’efficacité des contraceptifs hormonaux est estimée à 80-90%.

Les savants de l’Oregon travaillent sur le développement du contraceptif non-hormonal qui sera capable d’influencer directement le mécanisme de la sécrétion de l’ovule des ovaires. La nouvelle approche est orientée vers les ferments clé participant dans le processus d’ovulation. Les savants ont déjà défini les ferments responsables.

Les résultats de recherches menées ont montré que l’impact sur ces ferments prévient l’ovulation. Maintenant il leur reste de trouver une méthode pour introduire le contraceptif dans l’organisme féminin.

Les règles dépendent de la lactation. Vous pouvez oublier la contraception si :

1. Vous allaitez votre enfant au sein.

2. Les intervalles entre les allaitements ne dépassent pas plus de 4 heures durant la journée et 6 heures pendant la nuit.

3. Le cycle menstruel n’est pas rétabli.

4. Moins de 6 mois ont passé après l’accouchement.

La présence de toutes ces conditions vous garantit la prévention de la grossesse dans 98% des cas.

Si un de ces points n’est pas respecté, il faut recourir aux moyens de contraception additionnels. Cependant il faut être très attentive car les contraceptifs contenant des analogues des hormones (progestérone et estrogène) sont prescrits seulement 6 mois après l’accouchement. Ces médicaments nuisent à la lactation.

Les contraceptifs composés seulement des analogues de progestérone peuvent être utilisés 6 semaines après l’accouchement.

La contraception intra-utérine est autorisée 4-6 semaines après l’accouchement car elle n’influence pas la lactation.